Communauté Ste-Philomène de Montcerf-Lytton
L'équipe
Abbé Sylvain Desrosiers, prêtre curé de la paroisse regroupée de L'Assomption-de-Marie :
Marguiller : M. Éric Laperrière
Répondant : M. Ward O'Connor
Secrétaire : Mme Isabelle O'Connor
Autres membres de l'équipe
Colette Charette
Coline Charette
Rita Saint-Germain
Louisette S. Dénommé
Bibiane Labelle
Huguette Saint-Martin Lafontaine
Lucie Dupont
Colette Charette
Coline Charette
Rita Saint-Germain
Louisette S. Dénommé
Bibiane Labelle
Huguette Saint-Martin Lafontaine
Lucie Dupont
Coordonnées
Emplacement de l'église : 102, rue Principale Sud, Montcerf-Lytton (Québec) Canada
Adresse postale : secrétariat de l'église L'Assomption, 326, rue du Couvent, Maniwaki (Québec) J9E 1H4
Tél. 1 : Secrétariat de l'église L'Assomption : (819) 449-1400
Tél. 2 : M. Ward O'Connor, répondant : (819) 449-4540 ; cell. : (819) 664-4909
Courriel 1 : secrétariat de l'église L'Assomption : paroisseassomption@videotron.ca
Courriel 2 : wardoconnor777@gmail.com
Adresse postale : secrétariat de l'église L'Assomption, 326, rue du Couvent, Maniwaki (Québec) J9E 1H4
Tél. 1 : Secrétariat de l'église L'Assomption : (819) 449-1400
Tél. 2 : M. Ward O'Connor, répondant : (819) 449-4540 ; cell. : (819) 664-4909
Courriel 1 : secrétariat de l'église L'Assomption : paroisseassomption@videotron.ca
Courriel 2 : wardoconnor777@gmail.com
Historique
Mission de la Rivière-au-Désert
C’est en 1870 que MM Isidore Groulx, Urgel Picotte et Pierre Major, à l’affut de bonnes terres agricoles, arrivent dans le canton d’Egan, aux abords de la rivière Désert, à une douzaine de miles au nord de Maniwaki. Le premier est né à l’Épiphanie, et le second à Lachenaie. Les deux derniers sont beaux-frères, ayant pris pour femme les demoiselles Grenier. Ils sont tous trois arrivés via la rivière de La Lièvre. D’autres les suivent de sorte que les pères Oblats de Marie Immaculée (o.m.i.) de Maniwaki jugent opportun de les desservir à titre de « mission de la Rivière-au-Désert ».
Il s’agit de terres arpentées par le ministère de la Colonisation de la province du Québec. Le ministère incite les gens à s’établir en leur donnant des terres, pourvu que les colons y défrichent un certain nombre d’acres par année. Cet effort de colonisation constitue une mesure parmi tant d’autres pour tenter de contrer une situation économique précaire causée par l’effet combiné des facteurs suivants : manque de terres dans la Vallée du Saint-Laurent ; épuisement des sols des terres surexploitées ; manque de fourrures ; retrait, par le Royaume-Uni, des protections tarifaires du bois et du blé canadiens pour tendre plutôt vers le libre-échange.
Les congrégations religieuses missionnaires, comme celle des Oblats de Marie Immaculée, obtiennent des concessions de terre et favorisent la colonisation en fondant des paroisses, lesquelles deviendront plus tard soit « municipalités de paroisse », « municipalités de village » ou encore « municipalités de canton ». Bravant des conditions de vie extrêmement ardues (froid intense, infestations d’insectes, animaux sauvages, pauvreté extrême, etc.), les congrégations religieuses catholiques s’établissent dans les régions isolées et éloignées du Québec, leurs membres sacrifiant leur vie gratuitement afin de voir au bon fonctionnement et au bon développement de tous les aspects de la vie de leurs paroissiens : vie spirituelle, instruction, soins de santé, épanouissement social, caisses populaires, syndicats, congé de travail le dimanche et autres améliorations de la qualité de vie des travailleurs, œuvres charitables de toutes sortes, revendications de routes et de subventions auprès du gouvernement, etc. Les amérindiens les accueillent avec beaucoup d’enthousiasme, car, à leur dire même, ils ont besoin d’appui pour établir l’ordre, eux aussi, parmi les leur. Ils réclament rapidement leurs propres chapelles et leurs propres curés résidents. Les Oblats apprennent les langues amérindiennes et rédigent même des dictionnaires de leurs langues pour eux. Les Oblats établiront la paroisse Notre-Dame-du-Désert à Maniwaki en 1851 et ils essaimeront tout alentour de nombreuses autres paroisses.
C’est en 1870 que MM Isidore Groulx, Urgel Picotte et Pierre Major, à l’affut de bonnes terres agricoles, arrivent dans le canton d’Egan, aux abords de la rivière Désert, à une douzaine de miles au nord de Maniwaki. Le premier est né à l’Épiphanie, et le second à Lachenaie. Les deux derniers sont beaux-frères, ayant pris pour femme les demoiselles Grenier. Ils sont tous trois arrivés via la rivière de La Lièvre. D’autres les suivent de sorte que les pères Oblats de Marie Immaculée (o.m.i.) de Maniwaki jugent opportun de les desservir à titre de « mission de la Rivière-au-Désert ».
Il s’agit de terres arpentées par le ministère de la Colonisation de la province du Québec. Le ministère incite les gens à s’établir en leur donnant des terres, pourvu que les colons y défrichent un certain nombre d’acres par année. Cet effort de colonisation constitue une mesure parmi tant d’autres pour tenter de contrer une situation économique précaire causée par l’effet combiné des facteurs suivants : manque de terres dans la Vallée du Saint-Laurent ; épuisement des sols des terres surexploitées ; manque de fourrures ; retrait, par le Royaume-Uni, des protections tarifaires du bois et du blé canadiens pour tendre plutôt vers le libre-échange.
Les congrégations religieuses missionnaires, comme celle des Oblats de Marie Immaculée, obtiennent des concessions de terre et favorisent la colonisation en fondant des paroisses, lesquelles deviendront plus tard soit « municipalités de paroisse », « municipalités de village » ou encore « municipalités de canton ». Bravant des conditions de vie extrêmement ardues (froid intense, infestations d’insectes, animaux sauvages, pauvreté extrême, etc.), les congrégations religieuses catholiques s’établissent dans les régions isolées et éloignées du Québec, leurs membres sacrifiant leur vie gratuitement afin de voir au bon fonctionnement et au bon développement de tous les aspects de la vie de leurs paroissiens : vie spirituelle, instruction, soins de santé, épanouissement social, caisses populaires, syndicats, congé de travail le dimanche et autres améliorations de la qualité de vie des travailleurs, œuvres charitables de toutes sortes, revendications de routes et de subventions auprès du gouvernement, etc. Les amérindiens les accueillent avec beaucoup d’enthousiasme, car, à leur dire même, ils ont besoin d’appui pour établir l’ordre, eux aussi, parmi les leur. Ils réclament rapidement leurs propres chapelles et leurs propres curés résidents. Les Oblats apprennent les langues amérindiennes et rédigent même des dictionnaires de leurs langues pour eux. Les Oblats établiront la paroisse Notre-Dame-du-Désert à Maniwaki en 1851 et ils essaimeront tout alentour de nombreuses autres paroisses.
Premières messes
La première messe en la mission de la Rivière-au-Désert est célébrée en 1872 par le père François-Xavier Thérien chez Isidore Groulx, à la première traverse de la rivière Désert, terres qui furent occupées par la suite par Honoré et Médard Vallières, Gilbert Nevins, puis aujourd’hui, Michel McDermott.
Père François-Xavier Thérien, o.m.i.
Les années suivantes, on célèbre aussi chez Gilbert Pilon, terres qui furent la propriété, par la suite, d’Anatole et J.P. Carrière, venus de la Pointe-Gatineau.
En 1876, le père Jean-François-Régis Déléage succède au père Thérien comme responsable (non résidant) de la mission. Puis, suivent les révérends pères Laurent Simonet, de 1877 à 1880, Médéric Prévost, de 1880 à 1884, Charles‑Marie Paradis, de 1884 à 1887, et Jean‑Pierre Guéguen, de 1887 à 1892.
Père Jean-François Régis Déléage, o.m.i., 1876
Père Laurent Simonet, o.m.i., 1877-1880
Père Médérick Prévost, o.m.i., 1880-1884
Père Charles-Marie Paradis, o.m.i., 1884-1887
Père Jean-Pierre Guéguen, o.m.i., 1887-1892
En 1878, la mission de la Rivière-au-Désert compte quelque vingt-quatre (24) familles. Mgr Joseph‑Thomas Duhamel, évêque de Bytown (aujourd’hui Ottawa), autorise le père Déléage à y dire la messe « dans une maison convenable ».
Mgr Joseph-Thomas Duhamel, évêque de Bytown
Mission Ste-Philomène et première chapelle, 1883
Père Jean-Marie Pian, o.m.i., 1882-1892
En 1882, le père Jean-Marie Pian, o.m.i., arrive à Maniwaki. Il y exerce la fonction de supérieur des Oblats de 1883 à 1892.
En 1883, l’évêque d’Ottawa, Mgr Duhamel, se rend à la mission de la Rivière-au-Désert pour la première fois, du 9 au 11 août. Il y trouve une chapelle en construction élevée par le père Prévost, sur le terrain de M. Gilbert Pilon, dans le quatrième rang du canton d’Egan. Inachevée, celle-ci n’a pour plafond que de simples feuillages. Le 11 août, Mgr Duhamel y célèbre la messe, et puisque le saint du jour se nomme « sainte Philomène », c’est le nom qui est alors attribué à la mission. Voir la page du présent site consacrée à sainte Philomène pour découvrir son historique extraordinaire, donnée en cadeau comme patronne de la paroisse, un insigne privilège pour les gens de la mission, compte tenu de sa toute-puissance auprès de Dieu.
En 1883, l’évêque d’Ottawa, Mgr Duhamel, se rend à la mission de la Rivière-au-Désert pour la première fois, du 9 au 11 août. Il y trouve une chapelle en construction élevée par le père Prévost, sur le terrain de M. Gilbert Pilon, dans le quatrième rang du canton d’Egan. Inachevée, celle-ci n’a pour plafond que de simples feuillages. Le 11 août, Mgr Duhamel y célèbre la messe, et puisque le saint du jour se nomme « sainte Philomène », c’est le nom qui est alors attribué à la mission. Voir la page du présent site consacrée à sainte Philomène pour découvrir son historique extraordinaire, donnée en cadeau comme patronne de la paroisse, un insigne privilège pour les gens de la mission, compte tenu de sa toute-puissance auprès de Dieu.
Deuxième chapelle, 1884
Cette chapelle ne sera jamais terminée, car le père Charles-Marie Paradis, chargé de la mission en 1884, la trouve mal située (elle se trouve alors près du ruisseau Pilon), et il convainc les habitants de bâtir ailleurs. Un nouvel emplacement est donc retenu devant le cimetière actuel. Mais ce nouvel emplacement ne semble pas convenir non plus et les travaux cessent rapidement.
Première église, 1886-1909
Non loin de là se trouve une petite montagne connue sous le nom de « Montcerf », fort pittoresque mais difficile d’accès. On en creuse les flancs pour faire le terrassement sur lequel devra se dresser la nouvelle église au sommet du Montcerf. À la mi-1886, les fondations sont jetées et la charpente dressée.
Ayant maille à partir avec la compagnie Gilmour qui exploite le bois, le père Paradis doit quitter la mission, et Maniwaki, en 1887. C’est le père Guéguen qui lui succède, le 3 mars 1888. Il fait reprendre les travaux et dit la première messe dans l’église en août 1888, bien que le plancher et la toiture demeurent inachevés. En mars 1890, le frère François Boissonnault, o.m.i., s'y rend pour travailler à la finition. (De 1881, à 1893, le frère Boissonnault s'est dépensé sans compter pour la mission de la Rivière-au-Désert, y exerçant ses talents de menuisier pour bâtir les lieux de culte. Son humilité et son héroisme ont édifié largement ses contemporains.) L’ensemble, clocher compris, est finalisé en 1892.
Ayant maille à partir avec la compagnie Gilmour qui exploite le bois, le père Paradis doit quitter la mission, et Maniwaki, en 1887. C’est le père Guéguen qui lui succède, le 3 mars 1888. Il fait reprendre les travaux et dit la première messe dans l’église en août 1888, bien que le plancher et la toiture demeurent inachevés. En mars 1890, le frère François Boissonnault, o.m.i., s'y rend pour travailler à la finition. (De 1881, à 1893, le frère Boissonnault s'est dépensé sans compter pour la mission de la Rivière-au-Désert, y exerçant ses talents de menuisier pour bâtir les lieux de culte. Son humilité et son héroisme ont édifié largement ses contemporains.) L’ensemble, clocher compris, est finalisé en 1892.
Frère François Boissonnault, o.m.i., 1881-1893
Premier curé résident
Abbé Félix-Édouard Legendre, 1892-1895
L’abbé Félix Legendre devient le premier curé résidant de la mission, installé à ce poste le 30 septembre 1892, au milieu de la jubilation universelle. Il faut connaître la vie que mènent les colons pour comprendre les sentiments qu’ils éprouvent à la vue du premier prêtre qui s’établit au milieu d’eux. Cette étape décisive transforme la mission en l’équivalent d’une paroisse, avec ses propres registres (même si l’érection canonique de la paroisse ne viendra officiellement qu’en 1911). La mission des missionnaires Oblats prend ainsi fin, et ce seront dorénavant des prêtres séculiers (relevant de l’évêque et non d’une congrégation), dits « abbés » et non « pères », qui seront curés résidents de la paroisse.
L’abbé Legendre apporte de grandes améliorations à l’église et à la paroisse (statues, chemin de croix, associations de la Ste-Famille, Dames de Ste-Anne, Enfants de Marie, Union des prières), et c’est lui qui réunit tous les matériaux pour bâtir un magnifique presbytère, terminé en 1895.
L’abbé Legendre apporte de grandes améliorations à l’église et à la paroisse (statues, chemin de croix, associations de la Ste-Famille, Dames de Ste-Anne, Enfants de Marie, Union des prières), et c’est lui qui réunit tous les matériaux pour bâtir un magnifique presbytère, terminé en 1895.
Le presbytère Ste-Philomène sera habité par des curés résidents jusqu’en 1984. Il sera par la suite loué à des fins résidentielles, jusqu’à sa malheureuse « évaporation en fumée », en proie à un nième incendie en la paroisse, en 1999.
C'est par la suite l'abbé Cyrille Deslauriers qui occupe la cure paroissiale, de 1895 à 1897.
Abbé Cyrille Deslauriers, 1895-1897
Trois écoles sont fondées, la première en 1895, les deux autres l’année suivante.
École Ste-Philomène d'Egan, 1895-1942
Abbé Alphonse Arnault, 1897-1907
En 1897, l’abbé Alphonse Arnault entre en poste comme curé de la paroisse, et ce jusqu’en 1907. Sous son administration, les progrès sont constants, mais il y a le défi de la recherche de l’équilibre entre la vie agricole et l’exploitation forestière. En effet, l’exploitation forestière comporte un appât du gain plus rapide comparativement à l’agriculture. Malheureusement, il s’agit d’argent vite dépensé dans les hôtels. Il n’est pas rare que les hommes, en revenant du chantier, avant de se rendre chez eux, s’arrêtent à l’hôtel et y laissent tout leur avoir gagné. Quand ils arrivent à la maison, où épouses et enfants les attendent, ils sont sans le sou. Certes, l’agriculture rapporte moins. Mais celle-ci permet aux gens de s’établir en permanence. Une terre bien cultivée génère tout ce qu’il faut pour vivre. Ce n’est pas la richesse, mais il y a de quoi bien vivre. À cette époque, il n’y a pas d’assurance emploi ni d’aide sociale. Un des rôles des prêtres est d’encourager les gens à s’établir sur des terres. C’est de cette façon qu’ont été fondées les paroisses et municipalités du Québec.
Abbé Joseph-Eugène Limoge, 1907-1913
De 1907 à 1913, l’abbé Joseph-Eugène Limoge (qui deviendra plus tard évêque du diocèse de Mont-Laurier), succède à l’abbé Arnault comme curé de la "paroisse Ste-Philomène de Montcerf", érigée canoniquement en 1911 par un décret signé de la main de Mgr Charles-Hughes Gauthier, évêque d’Ottawa.
Mgr Charles-Hughes Gauthier, évêque d'Ottawa
En 1908, on agrandit l’église en ajoutant une magnifique sacristie. Mais au grand malheur des habitants, ces travaux à peine achevés, en 1909, le feu détruit l’église. En effet, des guenilles imbibées de térébenthine ayant été laissées empilées les unes sur les autres au cours de la nuit, celles-ci ont surchauffé et pris feu.
Deuxième église, 1909-1920
Les paroissiens reprennent courage et reconstruisent une deuxième église. Cette fois, ils décident de construire de l’autre côté de la rue, où se trouve actuellement la salle paroissiale. C’est une magnifique église en forme de croix construite avec des pierres des champs, digne d’une vraie cathédrale.
Le diocèse de Mont-Laurier est érigé canoniquement le 21 avril 1913. Mgr François-Xavier Brunet en est le premier évêque. La paroisse Ste-Philomène relève dorénavant de cet évêque.
Le diocèse de Mont-Laurier est érigé canoniquement le 21 avril 1913. Mgr François-Xavier Brunet en est le premier évêque. La paroisse Ste-Philomène relève dorénavant de cet évêque.
Mgr François-Xavier Brunet, premier évêque du diocèse de Mont-Laurier
La cure paroissiale est ensuite assumée par l’abbé Clément Arpin, de 1913 à 1927.
Abbé Clément Arpin, 1913-1927
Mais le malheur frappe une fois de plus les pauvres paroissiens de Ste-Philomène. Le feu, encore une fois, détruit leur magnifique temple, en 1920. M. le curé Arpin a tout juste le temps de sonner quelques coups de cloches pour donner l’alerte et il sort à la course. Le clocher s’effondre derrière lui. C’est une perte totale et même certains registres paroissiaux sont brûlés, ce qui cause beaucoup de problèmes, par la suite, aux personnes qui ont besoin de baptistères, de certificats de mariage, etc.
Troisième église, 1922-aujourd’hui
Les registres sont reconstitués en partie, de mémoire.
La troisième église Ste-Philomène, soit l’église actuelle, est construite avec la même pierre que la deuxième église brûlée en 1920. Il faut comprendre que les travailleurs sont les habitants du village, qui se sacrifient avec beaucoup de peine et de fierté. L’abbé Hector Yelle, curé de Ste‑Cécile de Masham, en bénit la pierre angulaire, le 15 juin 1922. L’extérieur est terminé sans trop tarder mais malheureusement, l’intérieur reste inachevé jusqu’en 1950. Comme partout ailleurs, les contre-coups de la guerre se font sentir.
Pendant les années de reconstruction de l’église, entre 1920 et 1922, on déplace le presbytère, qui se trouve à l’endroit de l’église actuelle plus au flanc du Mont Cerf, au moyen de rouleaux de bois et de chevaux. Puis, à l’ancien endroit du presbytère, avec la même pierre de l’église brûlée en 1920, on construit une troisième église, qui est l’église actuelle.
Toujours pendant les deux années reconstruction, la messe se dit au sous-sol de l’école du village, l’école Ste‑Philomène d’Egan (« le vieux couvent »), qui se trouve alors à l’endroit du centre municipal actuel.
En 1927, les Sœurs du Sacré-Cœur arrivent à Montcerf pour y œuvrer dans l’enseignement, à la demande de l’abbé Adélard Roy, prêtre colonisateur par excellence qui occupera la cure de la paroisse de 1927 à 1935.
La troisième église Ste-Philomène, soit l’église actuelle, est construite avec la même pierre que la deuxième église brûlée en 1920. Il faut comprendre que les travailleurs sont les habitants du village, qui se sacrifient avec beaucoup de peine et de fierté. L’abbé Hector Yelle, curé de Ste‑Cécile de Masham, en bénit la pierre angulaire, le 15 juin 1922. L’extérieur est terminé sans trop tarder mais malheureusement, l’intérieur reste inachevé jusqu’en 1950. Comme partout ailleurs, les contre-coups de la guerre se font sentir.
Pendant les années de reconstruction de l’église, entre 1920 et 1922, on déplace le presbytère, qui se trouve à l’endroit de l’église actuelle plus au flanc du Mont Cerf, au moyen de rouleaux de bois et de chevaux. Puis, à l’ancien endroit du presbytère, avec la même pierre de l’église brûlée en 1920, on construit une troisième église, qui est l’église actuelle.
Toujours pendant les deux années reconstruction, la messe se dit au sous-sol de l’école du village, l’école Ste‑Philomène d’Egan (« le vieux couvent »), qui se trouve alors à l’endroit du centre municipal actuel.
En 1927, les Sœurs du Sacré-Cœur arrivent à Montcerf pour y œuvrer dans l’enseignement, à la demande de l’abbé Adélard Roy, prêtre colonisateur par excellence qui occupera la cure de la paroisse de 1927 à 1935.
Abbé Adélard Roy, 1927-1935
Abbé Josaphat Cossette, 1935-1959
L’an 1935 voit l’arrivée en la paroisse de Montcerf du curé Josaphat Cossette, qui demeurera en poste jusqu’en 1959, pour un total de vingt-quatre (24) années de service, et sera inhumé au cimetière paroissial en 1961.
Homme de courage que rien ne peut arrêter, l’abbé Cossette se met à la tâche dès son arrivée. Il réussit à rembourser la dette des deux églises brûlées en plus d’accumuler assez d’argent pour terminer l’intérieur de la troisième. Il n’hésite pas à prendre son bâton de pèlerin pour aller quêter pour son église, que ce soit à Ottawa, à Montréal, auprès des compagnies forestières, des commerçants, etc. Tous connaissent le curé Cossette. À son décès en 1961, la Fabrique n’a plus de dettes et a 25 000 $ à la banque.
Le 5 juin 1950, Mgr Joseph-Eugène Limoges, évêque de Mont-Laurier et lui-même ancien curé de la paroisse Ste‑Philomène, approuve les travaux sur l’église confiés à M. Ubald Blouin de Mont‑Laurier. Les plans de l’architecte Eugène Perron de Montréal comportent l’enlèvement des colonnes, l’abaissement de la voûte et un revêtement en marqueterie de merisier et de chêne. On complète la transformation de l’église par un ameublement en chêne de belle qualité fabriqué aux ateliers Casavant et frère de St‑Hyacinthe. C’est la grande fête à Noël 1950 quand on peut enfin inaugurer l’église achevée.
Salle paroissiale Ste-Philomène
En 1942, l’école Ste-Philomène d’Egan brûle, et l’école se fait à la salle paroissiale de l’église jusqu’en 1944, alors qu’après deux ans de reconstruction, en 1944, le couvent des sœurs du Sacré-Cœur de Montcerf est inauguré là où se trouvait l’école Ste-Philomène d'Egan, actuellement le centre municipal de Montcerf-Lytton.
Homme de courage que rien ne peut arrêter, l’abbé Cossette se met à la tâche dès son arrivée. Il réussit à rembourser la dette des deux églises brûlées en plus d’accumuler assez d’argent pour terminer l’intérieur de la troisième. Il n’hésite pas à prendre son bâton de pèlerin pour aller quêter pour son église, que ce soit à Ottawa, à Montréal, auprès des compagnies forestières, des commerçants, etc. Tous connaissent le curé Cossette. À son décès en 1961, la Fabrique n’a plus de dettes et a 25 000 $ à la banque.
Le 5 juin 1950, Mgr Joseph-Eugène Limoges, évêque de Mont-Laurier et lui-même ancien curé de la paroisse Ste‑Philomène, approuve les travaux sur l’église confiés à M. Ubald Blouin de Mont‑Laurier. Les plans de l’architecte Eugène Perron de Montréal comportent l’enlèvement des colonnes, l’abaissement de la voûte et un revêtement en marqueterie de merisier et de chêne. On complète la transformation de l’église par un ameublement en chêne de belle qualité fabriqué aux ateliers Casavant et frère de St‑Hyacinthe. C’est la grande fête à Noël 1950 quand on peut enfin inaugurer l’église achevée.
Salle paroissiale Ste-Philomène
En 1942, l’école Ste-Philomène d’Egan brûle, et l’école se fait à la salle paroissiale de l’église jusqu’en 1944, alors qu’après deux ans de reconstruction, en 1944, le couvent des sœurs du Sacré-Cœur de Montcerf est inauguré là où se trouvait l’école Ste-Philomène d'Egan, actuellement le centre municipal de Montcerf-Lytton.
Salle paroissiale Ste-Philomène, 1940
L’an 1959 marque l’arrivée du huitième curé de la paroisse Ste-Philomène en la personne de l’abbé Lionel Normand, qui quittera cette fonction en 1968.
Abbé Lionel Normand, 1959-1968
En 1961, le couvent du Sacré-Cœur étant surpeuplé et l’école Dominique-Savio (1962) n’étant pas encore prête, une classe de garçons est instituée par Mme Émilienne Mathieu Danis dans la salle paroissiale de l’église.
La salle paroissiale servira de lieu de rassemblement communautaire de Montcerf, abritant, entre autres, festivals, ventes de pâtisseries, comptoir familial, soirées rétro et spectacles de divertissement, comme par exemple celui de Ti-Gus et Ti-Mousse, etc., jusqu’à sa remise à la Municipalité, pour la somme symbolique de 500 $, au début des années 1970, en excellente condition, avec approvisionnement en eau, toilettes fonctionnelles, etc.
La salle paroissiale servira de lieu de rassemblement communautaire de Montcerf, abritant, entre autres, festivals, ventes de pâtisseries, comptoir familial, soirées rétro et spectacles de divertissement, comme par exemple celui de Ti-Gus et Ti-Mousse, etc., jusqu’à sa remise à la Municipalité, pour la somme symbolique de 500 $, au début des années 1970, en excellente condition, avec approvisionnement en eau, toilettes fonctionnelles, etc.
Abbé Édouard Daout, 1968-1974
Abbé Jean-Guy Paré, 1974-1984
Abbé Auguste Legault, 1984-1987
Abbé René Brault, 1984-1987
Abbé Gérard Lambert, 1987-1993
Abbé Ernest Brault, 1990-1992
Abbé Raymond Forget, 1993-1996
Abbé Gilbert Bélanger, 1996-1999
Abbé André Desjardins, 1996-2000
Retour des pères Oblats, 2000-2015
En l’an 2000, les prêtres Oblats reviennent prendre la charge des paroisses du secteur nord de la Haute-Gatineau, dont celle de Ste-Philomène. Le curé de ces paroisses est le père Gilbert Patry. Les autres pères Oblats qui oeuvrent aussi à Ste-Philomène de 2000 à 2015 sont le père Michel Legros, de 2000 à 2005, ainsi que les pères Guy Fortin, Robert Godin et Eugène Lapointe.
Père Gilbert Patry, o.m.i., curé des paroisses de la Haute-Gatineau, 2000-2005,
puis de la paroisse regroupée de L'Assomption-de-Marie, de 2006 à 2015
Père Michel Legros, o.m.i., prêtre collaborateur, 2000-2005
Père Guy Fortin, o.m.i., prêtre collaborateur, 2000-2005
Père Robert Godin, o.m.i., prêtre collaborateur
Père Eugène Lapointe, o.m.i., prêtre collaborateur
La paroisse Ste-Philomène avait toujours desservi les territoires de ce qui deviendrait plus tard les municipalités de Lytton, puis de Montcerf, mais cela fut d’autant plus officialisé en 2001, avec la fusion de ces deux municipalités. C’est depuis lors que la paroisse a pris le nom officiel « Ste-Philomène de Montcerf-Lytton », et ce jusqu’en 2005.
Paroisse L'Assomption-de-Marie 2006-
Le 1er janvier 2006, la paroisse Ste-Philomène de Montcerf-Lytton est dissoute pour s’intégrer, en la nouvelle paroisse regroupée de L’Assomption-de-Marie, à titre de « communauté Ste-Philomène de Montcerf-Lytton », avec les communautés Saint-Jean-Marie Vianney de Grand‑Remous, Saint‑Boniface de Bois-Franc, Saint-Raphaël de Messines et L’Assomption-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie de Maniwaki, nouvelle paroisse dont le père Gilbert Patry, o.m.i., est le premier curé.
Retour des prêtres séculiers, 2015-
En 2015, les paroisses du secteur nord de la Haute-Gatineau retournent sous l’aile des prêtres séculiers, et c’est l’abbé Sylvain Desrosiers qui devient curé de la grande paroisse regroupée. Il est épaulé tout d’abord de l’abbé Jean-René Sirois, qui deviendra plus tard vicaire général du diocèse de Mont-Laurier, puis de l’abbé Germain Bashiraishize, et enfin de l’abbé Jean-François Roy.
Abbé Sylvain Desrosiers, curé, 2015 -
Abbé Jean-René Sirois, 2015-2017
Abbé Germain Bashiraishize, 2017-2018
Abbé Jean-François Roy, 2019-